J’ai eu il y a de cela trois ans un petit souci de santé, qui fait que je passe depuis des contrôles médicaux réguliers. J’avais informé le spécialiste qui s’occupe de moi de mon statut de dominatrice, ce qui n’avait pas manqué de l’interpeller. Parfois, nous parlons de ce que je pratique, il est assez surpris de certaines demandes de quelques soumis. Pour lui la douleur doit être soulagée, et il est curieux de comprendre la démarche des mes soumis, qui eux au contraire la recherche, l’apprécie, la sublime, l’offre en cadeau à la maîtresse, cherchent à se surpasser, à expérimenter toujours plus loin. Malgré tout, mon cher thérapeute ne s’imaginait pas jusqu’où certains allaient. Régulièrement il a des étudiants sur des thèmes variés, entre autre la douleur. Il m’a donc demandé de lui fournir des photos de certaines de mes « réalisations ». Sur mon site, il y en a pléthore, je n’ai que l’embarras du choix, afin de lui faire un cd des « best of trash ». Je m’amuse à l’avance de la tête qu’il va faire, car une personne non initiée ne peut s’imaginer certaines pratiques. Cela dit, hors de question de lui confier ces photos sans le commentaire qui va avec ; Je ne veux pas que lui ou ses étudiants pensent que le sm est un ramassis de personnes dérangées, et il est important pour moi de bien lui expliquer les tenants et aboutissants de la chose. Aller dans l’aspect psy, qui souvent explique la recherche de mes soumis, lui explique la progression de certains, le pourquoi de l’autre, afin de « réhumaniser » ces rapports. Je ne suis pas Torquemada au féminin, et j’accorde beaucoup d’importance au « pourquoi » des demandes les plus extrêmes. Au demeurant, si un soumis n’est pas à même de même vaguement m’expliquer son fantasme, il peut m’arriver de le refuser. Tel fut le cas d’un type de 20 ans, boxeur pro, qui voulait se faire défoncer (le terme n’est pas trop fort), la tête. Je l’ai fait une fois, c’est amusant, ça défoule, mais la seconde fois, j’ai voulu savoir pourquoi lui boxeur pro, prenant des coups en permanence voulait se faire éclater les arcades, les pommettes et autres. Il s’est bloqué, faisant mine de ne pas comprendre ma question, j’ai donc refusé de le revoir. Je vais porter donc ce cd la semaine prochaine, en insistant plus sur le commentaire que sur les photos. Je suis curieuse de l’impact que celui-ci aura, et attendrais avec impatience le feedback. En tout cas, un chose est sure, nous ne vivons pas la douleur selon qu’elle est subie ou désirée. Une piqure chez le médecin n’est pas plaisante, se faire un piercing n’est pas très agréable mais on y va gaiement pour le résultat obtenu, comme pour un tatouage. Personne n’aime se prendre un coup de pied dans la rue, mais qu’il est doux lorsqu’il vient de sa maîtresse !! Tout est question de circonstance, d’ambiance, de fantasme, et en cela, le cerveau nous réserve des surprises.

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Il n’a pas été simple de se voir avec ce soumis. Il me téléphone, parlant anglais avec un très fort accent, me demandant un rendez-vous lors de son passage à Paris, je lui conseille alors de m’appeler lorsqu’il sera sur place. Ce qu’il fait vers 18 heures en désirant une session à partir de 23 heures. Je lui explique que c’est un peu tard, j’ai aussi une vie en dehors du sm, hé oui !!! Il me propose alors le lendemain matin vers…. 7 heures !! De mieux en mieux ! pourquoi pas 24/24, non stop, que répondre à cela ? Je m’énerve un peu, lui expliquant  que mon donjon, ce n’est pas un guichet ouvert  où l’on vient quand on veut ! Bon, alors il me demande pour 14 heures. Enfin une heure digne de ce nom. Je dois aussi lui envoyer par sms mon adresse, afin qu’il puisse me rejoindre en voiture. A 14 heures, un sms de sa part pour me dire qu’il est (enfin !) sur la route. Il arrive finalement à 14h30, (j’ai horreur du retard….). Je suis toujours un peu plus tolérante avec les étrangers, mais bon, je suis quand même irritée de son comportement. Je lui explique donc de visu comment il devra dorénavant prendre ses rendez-vous. Ceci étant dit, passons aux choses sérieuses. Il recherche une visite médicale, et des aiguilles dans les fesses. Uniquement là, ce qui est rare car d’ordinaire les adeptes des aiguilles les apprécient surtout à d’autres endroits. J’enfile mes gants de latex, l’installe sur le fauteuil gynéco, et commence l’examen. J’inspecte avec soin les testicules, le sexe, puis passe à l’anus. Un toucher rectal, qui, je le constate, lui plait beaucoup, j’approfondie donc ma recherche. Je place un speculum, et dilate progressivement. Je le laisse en place le temps de placer une sonde dans le sexe, préalablement désinfecté à l’alcool. Tout ceci fait, je le place fesses en l’air, et prépare mes aiguilles. 5 par fesse au départ. Je place celles de la fesse droite, puis gauche. Constatant qu’il y a encore de la place, j’en rajoute 10, et ses fesses finissent par ressembler à un gros hérisson. Je les laisse en place un moment, les tournant l’une après l’autre afin qu’il sente bien chaque aiguille. Je les retire ensuite bien lentement, désinfectant chaque trou. Sur le fauteuil, il se masturbera , moi lui posant des pinces à clamper sur les testicules. Il est originaire d’Inde, aussi profite-t-il de ses venues en Europe pour pratiquer. Je pense que la fois prochaine, je vais augmenter le nombre d’aiguilles, afin de recouvrir les fesses, et je prendrais une belle photo du hérisson géant !

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