Comme il ne vient pas souvent sur Paris, il profite de son déplacement pour venir me voir, cette fois deux séances en deux jours. Il investit beaucoup dans ses tenues, corsets, cuissardes, sous-vêtements, gants, colliers, et autres bijoux. Chaque tenue est assortie, cuissardes rouges, corset rouge, gants rouges. De même en noir, je peux même choisir certains accessoires, car il a un choix conséquent et le résultat est toujours harmonieux. Il aime que je filme les séances, et pour certains gros plans, je complète en prenant des photos. Je m’amuse donc à le mettre dans les positions les plus « explicites », jambes bien écartées, dos cambré, fesses bien offertes à mon gode ceinture et à la caméra. Quelles que soient les pratiques, je prends le temps de bien réfléchir à la position, suspendu au plafond, attaché, les cordes soulignant ses lignes, sur le dos jambes en l’air… Je lui demande parfois de se sodomiser tout seul, tout en fixant bien la caméra, de lécher avec soin mon gode ceinture, insistant sur les pratiques bien humiliantes, qu’il aura plaisir à revoir ensuite. Le fait de filmer une séance, plus encore que de la photographier, fait que je m’applique beaucoup dans la mise en scène, presque aussi importante dans ce cas que les pratiques elles-mêmes. Je me suis rendue compte qu’il m’arrive parfois de trouver de nouvelles positions, contraignantes, humiliantes, rien qu’en essayant de trouver des idées de mise en scène. Bien sur, il n’y a pas le côté « esthétique pure » comme dans certains films, mais le but n’est il pas de bien voir ce qui se passe, de plus, contrairement à nombre de ces susdits films, tout est vrai, filmé en live, sans trucage ni coupure !!

 

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